mercredi 9 décembre 2015

FAL RANDO tient son stand au marché de Noël à Chartrettes

ce samedi 12 décembre 2015



mercredi 24 juin 2015

Solstice d'été autour de Larchant


Ce jour-là, nous traversons Fontainebleau, Ury, La Chapelle-la-Reine (tiens, le vide-grenier se tient le samedi) et nous descendons sur Larchant, petit village niché dans une cuvette. De loin, la tour de la basilique Saint-Mathurin semble dominer le village enroulé comme un coquillage à son pied. De près, on est saisi par sa hauteur de 57 mètres, le vent qui souffle par les trois porches à travers sa nef  et les piaillements des corvidés qui planent et se posent sur les pierres effondrées. 

L’intérieur, récemment restauré, contraste vivement avec sa luminosité. 

Mais c'est l'heure de marcher, alors les 12 randonneurs s’engagent dans les rues calmes du petit village. Une pente et nous sommes dans les bois. 



Nous poussons un portail et descendons un sentier qui mène à la Fontaine Saint-Mathurin. Courte remontée puis un sentier bleu nous amène sur une zone sableuse où le célèbre éléphant est figé pour l’éternité. Nous passons sans nous baisser sous son ventre et commence une autre aventure. Les pieds foulent le sable, les paumes prennent appui et se poncent sur le grès des rochers. Quelques reptations verticales dans des anfractuosités ombreuses, des coins secrets marqués d’écritures récentes ou anciennes. On fait attention où caler le pied, on tâtonne pour trouver la bonne prise, on attend son tour, on plie le corps, on se hisse au jour et on admire le paysage alentour. 

Nous sommes dans le bois de la Justice que nous explorons derrière notre guide à la manière d’un labyrinthe de pierre et de sable, plein de mille cachettes, en dédaignant le fil d’ariane des traits bleus. 
Retour vers l’Elephant qui va subir des assauts de varappeurs. 

Ça nous donne des idées et hop le groupe escalade la croupe complaisante d’un rocher où on tient difficilement à douze, pour la photo...


Puis c’est le sous-bois où nous sommes assaillis de moucherons, on trouve deux grottes basses de plafond camouflées dans les ronces. Après le clair obscur du sous-bois, l’oeil est surpris par un désert blanc et les jambes par l’épaisseur de la couche de sable. Les chaussures se remplissent, les jambes moulinent dans la pente sableuse, on avance en reculant, presque au ralenti. Le Mont Blanc se mérite et le golfe de Larchant se déploie autour de nous. Le ciel couvert met en valeur la blancheur des dunes. Un garçonnet combat des ennemis imaginaires avec son épée en bois. 
C’est l’heure du goûter dans cette zone à découvert délaissée par les moucherons. 

Retour sur les petits sentiers du sous-bois qui nous amènent au pied du Marchais. Deux grimpettes sportives, l’une pour travailler le cardio et le souffle, l’autre pour tester nos capacités d’équilibre. On se rend compte qu’on peut marcher à la verticale ou presque, l’avancée est hésitante, mais ça tient, et les arbustes aussi. 

Alors seulement on peut s’en revenir vers le village en retraversant la forêt dans l’autre sens. On croise deux paramilitaires à nuque rasée, leurs fusils d’assaut factice (?) on rigole mais c’était peut-être des vrais warriors... 


Le GR 13 longe les cultures, un chevreuil bondit au loin dans le blé vert. Puis la basilique apparaît au-dessus des jardins et on se dirige vers sa masse impressionnante. 

mardi 19 mai 2015

Ascensions au Coquibus

Jeudi 14 mai 2015



Les dernières randonnées au Coquibus sur ce blog datent de 2010 et 2011, on pourra s’y reporter pour les informations sur ce secteur : 


Départ : le parking de la Feuillardière, où un algéco informe des travaux sur l’aqueduc: Réfection de l'étanchéité à l 'intérieur de l'aqueduc de la Vanne. Marche d’approche sur le chemin de la Passée aux moutons. Et soudain, on bifurque sur un sentier qui monte. 


En avançant, il faut écarter une jungle de genêts jaunes qui mettent de la couleur et nous couvrent de pollen dans une zone autrefois noircie. La nature reprend ses droits, même si les stigmates de l'incendie restent visibles.  On stationne quelques minutes devant la mare aux Joncs. 

 On s'élève, premier d'un des nombreux somptueux point de vue. On monte, on descend. Pour deux ascensions, nous avons droit à des marches, irruption de la main de l'homme dans le décor sauvage de la forêt. Comme un chemin menant à un lieu de culte. 

Les premières 143 marches montent en tournant. Les secondes ont leur plaque attitrée: les cents marches. Il y en a 113. 


Ensuite point de vue du mont Rouget, et toujours ces mégalithes impressionnant, auxquels on prête une identité, une forme.  Puis vient l'heure de se restaurer, à l'abri du vent si possible, sur des plots rocheux à la mousse confortable. 

C'est reparti, notre guide en formation Danielle demande conseil au grand manitou Patrick qui en profite pour nous emmener dans du hors piste acrobatique mais toujours maîtrisé, il y a toujours une intention, par exemple ce kairn, ou cet autre, ah non, il a été détruit par des imbéciles. Les roches à angles droits portent la trace des coins de carriers. Des abris sont visibles, notamment celui que je nommerais la grotte Kipling et son nécessaire à popotte. Les initiés comprendront...


S'ensuivent quelques lignes droites en bordure de champs, nous sommes tout proche de Milly-la-Forêt, d’ailleurs, c’est le chemin de Milly à Melun.  Il est temps de surplomber le village en gravissant la jungle pour atteindre notre dernière et plus longue crête. 



Quelques gouttes commencent à tomber. Nous avons droit à plusieurs point de vue sur la partie forestière du parc du gâtinais français, l'église de Milly la Forêt sert de repère à l’horizon. On rencontre les coins de carriers encore fichés dans la roche. Cheminant sur cette crête-platière juchée sur des chaos de grès, un nom surgit dans la conversation: grotte de la souris.

On en a entendu parler, notre guide intrépide veut la voir. Le manitou consent tout en laissant planer le mystère sur ce qu'on va trouver. On arrive devant une cavité dans laquelle on se laisse glisser comme sur un toboggan. Galant, je laisse passer deux femmes devant moi. 

Ah, il faut de la lumière ? Oui, sinon, panique assurée... Il faut se mettre à plat ventre ? Oui. Il faut vraiment ramper ? Pas le choix... On passe vraiment ? Oui mais il faut bien viser pour que le corps ne bloque pas. Le sable est froid, des pommes de pain jonchent la grande salle qui précède la sortie, on peut imaginer une salle de réunion pour écureuils qui organisent ici des festins.

On en ressort tout sale mais enthousiaste comme pour un rite d’initiation, les vêtements tout granuleux d'une fine couche de sable. On rend les lampes au manitou puis on reprend la randonnée. La pluie annoncée se met à tomber. Elle ne sera jamais vraiment gênante et donne à la platière un aspect luisant, tout en avivant la végétation. 
Quelques renseignements sont glanés au refuge de Coquibus, combien de lit, à quel prix, c’est intéressant. 
Le final sur le chemin de Rumont est casse patte parce qu'assez moche, en effet, un sentier a été élargi en piste grossière au bulldozer à l'occasion des travaux sur l'aqueduc. 

Voilà, 6 heures de randonnée. Petit goûter, puis on se rentre.

vendredi 24 avril 2015

Dimanche 19 avril 2015 : "Larchant - Puiselet"



Ce dimanche, deux clubs de randonnées 

se réunissent au pied de la basilique St Mathurin à Larchant près de Nemours. Les premiers arrivés en profitent pour visiter l’édifice, les autres le feront en fin de rando.




Le soleil est de la partie et présage une de ces magnifiques journées dont le printemps a le secret. La balade sera très réussie en partie grâce à cette météo bénie des dieux.

Les membres de Rando Evasion 91 et FAL Rando Chartrettes  quittent le village par le GR 13.
Bois et prairies alternent jusqu’à Puiselet que nous traversons sans rencontrer âme qui vive.



La pause déjeuner se fait au pied d’un énorme rocher qu’utilisent les spéléologues pour leur entrainement à la descente en rappel.


L’après midi est un peu plus sportif. D’abord c’est l’ascension du Mont Sarrasin avec ses 20m de dénivelé et ses rochers. Puis un joli petit sentier nous promène dans la Roche du Paradis.





Ensuite c’est le point d’orgue de la journée. Parmi les 25 participants de cette rando, beaucoup sont venus pour ça ! Les carrières souterraines de Puiselet sont réputées car très vastes. Tous les marcheurs s’équipent de frontales  et s’engouffrent sous  l’épaisse plaque de grès. 




L’intérieur est un vrai labyrinthe.  Un tour d’horizon d’environ une heure à marcher dans le sable et le groupe ressort à la lumière aveuglante.









Une deuxième carrière, cette fois à ciel ouvert, clôture les curiosités de cette journée. 




Le long chemin campagnard qui ramène à Larchant permet déjà  de se remémorer certains instants de cette belle rando printanière.



18 km étaient annoncés au départ. Les randonneurs en feront 19,7.                         
La sortie aura durée 7h au total. 7h de bonheur !

toutes les photos 
https://plus.google.com/photos/100081586879593733469/albums/6139826903201770657

jeudi 26 mars 2015

Au printemps, la cueillette des fleurs en forêt se fait avec modération




Guillaume LARRIERE, de l'ONF, communique ceci aux amoureux de la forêt : 


Le printemps arrive, l’envie de ramasser les fleurs en forêt aussi. Cueillir et 

ramasser font partie des plaisirs simples de la sortie en forêt, souvent partagés 

en famille. Un moment agréable qui offre également la possibilité de se promener 

dans la nature. Pourtant certaines espèces comme les jonquilles ou le muguet 

connaissent aujourd’hui des cueillettes excessives pouvant fragiliser leur présence 

en forêt. Alors avant de partir, voici quelques conseils pour une cueillette 

raisonnée et respectueuse du milieu forestier.



Un bouquet par personne

Contrairement aux idées reçues, les fleurs forestières n’appartiennent pas à tout

le monde. Que les forêts soient privées ou publiques (forêts domaniales et de

collectivités) ; leurs fruits et produits appartiennent aux propriétaires.

Il n’est donc pas permis de les cueillir sans leur autorisation et même si les

forêts se trouvent ouvertes au public. Toutefois, dans les forêts publiques,

la cueillette à « caractère familial » est tolérée sauf lorsqu’il y a un

risque de disparition des espèces concernées. Auquel cas, un arrêté préfectoral

ou communal peut formellement l’interdire.


En cueillant le muguet et les jonquilles, il faut éviter de prélever les parties 

souterraines (bulbes). Pour que les fleurs repoussent l’année suivante, seul le

ramassage des hampes fleuries est toléré mais en quantité limitée « à ce que

la main peut contenir », soit environ dix / quinze tiges par personne.

Une cueillette responsable

Tout ramassage intensif et trop volumineux peut faire l’objet d’une

amende. Le code forestier institue en l’occurrence des sanctions pénales à

l’encontre des auteurs de prélèvements abusifs. Par ailleurs, les cueillettes à

des fins commerciales sont interdites.

De telles mesures permettent la protection de ce patrimoine naturel dont il

convient de préserver la richesse écologique.

Bien cueillir, c’est connaître ce que l’on prélève. Des livres et sites internet 

sur la flore aident à améliorer ses connaissances sur la flore. Les associations 

naturalistes peuvent également répondre à toutes les questions.

mercredi 18 mars 2015

Un dimanche autour d'Auvers-sur-Oise

Le 8 mars 2015, l'Union sportive d'Auvers-sur-Oise organisait trois randonnées pédestres ouvertes à tous, 15 km, 25 km et 40 km. 




Venez découvrir Auvers sur Oise et les paysages du Vexin.
 le 15 km, accessible à tous sans grandes difficultés vous fera suivre les bords de l’Oise puis les petites rues de Valmondois et retour par le plateau d’Auvers et le GR1.
 le 25 km continuera vers le village de Nesles la Vallée  puis retour vers Valmondois sur l’ancienne vois ferrée (dénivelé 370m , 2 ravitaillements, casse croûte,café....)
 le 40 km prendra la direction de la Foret de la Tour du Lay puis descente vers Frouville, château de Ballancourt, le avoir et son église typique du Vexin. Le prochain village sera Hédouville pour en faire le tour et retour à Nesles par une petite route.
(dénivelé 730m , 3 ravitaillements, casse croûte,café....)
 De retour à Auvers , vous finirez par le champ aux corbeaux (reproduction du tableau peint par Vincent Van Gogh)   le cimetière ou repose le peintre, le parvis de l'église et l'escalier rénové (asseyez vous sur les marches et faites une photo), le parc Van Gogh et la statue de Zakdine et enfin vous terminerez en passant devant l'auberge Ravoux où le peintre a finis ces jours.

Le Fal Rando y était. Texte et photos de Patrick Bouvier. 

Ce dimanche 8 mars c'est une sortie à la journée. Le rendez-vous est à Auvers-sur-Oise dans le Val d'Oise soit exactement à 100km.
Le départ étant à 8h 30 et comme nous comptons environ 1h 30 de trajet, un réveil très matinal s'impose.
Nous sommes 6 à l'inscription à Auvers pour un circuit de 25km. Le soleil est de la partie mais un reste de brume persiste sur l'Oise pour le bonheur des photographes. Nous longeons la rivière pendant presque une heure avant de traverser le village de Valmondois.

Puis c'est une alternance de bois et de champs et la traversée de Nesles-la-Vallée avec le premier ravitaillement.
La vallée du Sausseron égrenne les lieux-dits qui sentent bon la campagne Française. Ils se nomment " Val Fleuri " ou bien " l'Enfer ".
On peut parcourir la " Côte à Chien "  et les pentes boisées du Bois des Cocu font faces à la Côte des Nazes.
Nous arpentons comme le fit naguère Van Gogh les longs chemins vicinaux qui desservent les champs qu'il aimait tant peindre.
Un joli bois se nomme même " Le Bois le Roi ".


L'arrivée à Auvers passe par le cimetière avec visite de la tombe du grand peintre local.

Ensuite c'est Auvers et même si Cézanne, Corot ou Pissaro y passèrent tout est à la sauce Van Gogh.
Ce village a une longue tradition d'accueil des peintres : Daubigny, Corot, Daumier, Jules Dupré et beaucoup d'autres dont parle l'auteur :
« Presque tous ces artistes ont travaillé à Auvers, séduits par la lumière...par le charme rural du village, avec ses chaumières, ses fermes, ses potagers.., par le calme du bord de l'Oise, par les collines boisées, les champs de la plaine...» Source. 
L'Eglise , les escaliers de l'église, les escaliers d'Auvers ( tous les sites peints par Van Gogh )  accueillent les randonneurs qui se mêlent aux touristes asiatiques et se mettent à flâner dans le village.
Le 4 juin 1890, Van Gogh peint l'église d'Auvers




le 8 juin, Van Gogh accueille à la gare son frère, sa belle-sœur et son neveu au train de 10h25 qui arrive de Chaponval. Il apporte comme jouet pour son petit neveu un nid d'oiseau.


Van Gogh passe 70 jours à Auvers-sur-Oise. Il peint presque une toile par jour et y finit sa vie.
Pour en savoir plus sur les journées, vous pouvez consulter ce billet Les dernières semaines de Vincent Van Gogh


vendredi 20 février 2015

Saint-Valentin pluvieuse au Cuvier Châtillon

Cliquer sur les images pour les agrandir


Randonnée du samedi 14 février 2015, après-midi. 

Rendez-vous à Belle Croix, au bord de la route Ronde. Il a plu toute la matinée, on se dit qu’on a mangé notre pain noir....Nous sommes douze valeureux à nous engager sur les chemins. 

Fontaine Maria puis Grotte aux Cristaux. Elle retient plus l’attention par sa grosse grille que par les cristaux érodés, volés, cassés, qu’elle a contenu. On dirait une cage où un animal fantastique regarderait passer les gens. 
Traversée de la Route Ronde, attention !

Mare à Pia, février 2015

La mare à Pia déborde de tous les cotés, le chemin est spongieux. Sentiers bleus.  La pluie tombe, s'arrête et retombe. On renfile les vêtements de pluie, où on attend la prochaine accalmie. 
Mers marrons de fougères mortes aux tiges brisées, matelas de mousse et lichens verts, toutes les couleurs sont avivées par la pluie. On se faufile entre les rochers. 

Il faut s'habituer à marcher en groupe, ça bavarde, ça plaisante, l’humidité n’a pas dissous la bonne humeur.  On regarde où on pose ses pieds. 



Et puis, sur le GR, ce chêne massif, cet arbre vraiment remarquable, qu’on avait l’habitude de rencontrer, il est brisé en deux. 
Le 22 février 2011, les randonneurs du Fal sont passés par là. Capture d’écran du billet, qu’on peut retrouver ici: une traversée du Cuvier, le temps était sec. 


 Sous la pluie nous montons au point de vue du Camp de Chailly. On pensait que ça n’allait pas durer, et ça tombe encore plus fort ! Un seul arbre creux pour se protéger. On garde espoir en voyant qu’à l’horizon, sur la plaine de Chailly, il y a des trouées de ciel clair. 
Patrick nous emmène au fameux club Zéro, sur un front de taille, la grotte pour les initiés, que je découvre, après avoir vu tant et tant de photos. Qui a un briquet pour allumer les petites bougies. 

Georges verse du cognac aux hommes. On boit du thé, on le partage, thermos métalliques. On ouvre le cahier des passages. Thérèse se souvient qu'elle est venue là au début du club Fal Rando en 2009. Yves, le créateur et animateur du club, a beaucoup signé dans ce cahier. Passages avec les marcheurs nordiques. On sort, la pluie s'est arrêtée. 

Sentiers bleus du Cuvier, les varappeurs sont restés à la maison. D’ailleurs, on ne croisera personne. Belles lumières, nous marchons en parallèle de la route du Luxembourg, un peu en hauteur. Nous explorons une butte, poussés par le signe bleu aller retour sur un rocher. Qu'y avait-il à voir ?
Pause goûter sous un abri. La pluie s’infiltre malgré tout à l’horizontale. Dernières gorgées de cognac.  
Patrick veut retrouver la grotte dite du Nazi. Certains décident de rentrer, les doigts deviennent froids et il y a un match de rugby à 18h. 
Eric:  Je suis venu là avec Yves on a beaucoup cherché la première fois et on a pas trouvé la seconde... Il y a du mystère dans l'air. Où est cette grotte, on imagine le squelette d'un officier nazi qui monte la garde à l'intérieur, dans une obscurité froide de caveau. 


A notre grande déception, Danielle la retrouve tout de suite, le mystère semble s'éclaircir. Mais elle reste difficile d'accès, un vrai trou à rat. On s'y glisse, les pantalons râpent sur le grès, les torches sont d'une aide utile. A l'intérieur des diables dessinés au pochoir évoquent une confrérie secrète. Assez spacieux mais sent le renfermé. On se hisse à l'extérieur, les vêtements sont désormais couverts d'une couche de sable qui granule sous les doigts. 
Nous revenons vers Belle Croix en longeant le front de taille, admirant la taille tourmentée des blocs de grès. L’humidité en suinte, la pluie se glisse dans les interstices, par temps de gel, nous admirerions de beaux stalactites. 
Le 24 février 2012, c’est d’ailleurs ce qui s’est passé, par temps de neige : Dans le Cuvier gelé. 

La nationale 7 interrompt la veine de grès qui se continue après. Les pieds se posent avec précaution sur les blocs de pierre taillés couverts de mousse. Une dernière halte vers un auvent orné. Un faussaire de la Préhistoire ?  Retour aux voitures des corps transis et trempés.