jeudi 30 juin 2011

Périple pyrénéen: fin juin...

Dimanche 26 juin 2012
Après la réunion d’accueil , petite sortie aux Cortalets au dessus du village pour tester la forme
Lundi 27 juin 2012
Pour commencer le pic du Lion, un début classique pour s’échauffer;

Mardi  28 juin, hors sentier, au départ de Germ sur les Crêtes de Pène de Bas avec le retour par la cabane d’Ourtiga,qui  est une halte sur le GR 10.

Mercredi 29 juin, le plafond nuageux est bas, donc visite des vallées du Louron et d’Aure, Arreau typique et Saint Lary plus commerciale.

Jeudi 30 juin 2012
Les nuages plombant encore notre ciel, on se dirige sur le massif de Néouvielle  et là ,miracle nous sommes au dessus des nuages sur un sommet  peu connu: le Pène Nere, très rocheux, avec une très belle vue sur les lacs. Il y a quatre-vingt lacs sur le massif ! 
Cliquez sur les images pour les agrandir:

Les sommets du massif de Néouvielle

Lac d'Aumar

Tout en bas, une mer de nuages

Dans la montagne, la vraie

On passera quand même...

Au loin, le Pic du Midi de Bigorre

Voici un des 80 lacs...

La descente

Les moutons portent des marquages bleus visibles de loin

Le retour à Aumar

samedi 25 juin 2011

Périple dans les Pyrénées: l'arrivée

Périple dans les Pyrénées : première semaine

C’est enfin l’arrivée dans les Pyrénnées sur le lieu de villégiature, où nous voyons que Google Street View est passé partout, puisqu’on peut même faire une reconnaissance virtuelle du domaine Renouveau Vacances qui va nous accueillir. Et voir à quoi ça ressemble en hiver avec la neige.
La vallée du Louron reste plus sauvage, moins commerciale que les Alpes, et mérite vraiment qu’on s’y attarde et qu’on l’explore. Trois semaines de randos donnent l’envie d’y retourner tant il y a encore à découvrir. Vous pouvez vous promener dans l'image:

Agrandir le plan
A suivre....

vendredi 24 juin 2011

Périple dans les Pyrénnées-On the road...

Notre vagabondage de l’été....par l’animateur du Fal rando Chartrettes, qui ne se lasse pas de la région puisque c’est sa troisième saison dans le Val Louron.
Périple dans les Pyrénées : première semaine
Départ de la route d’été à Brive-la-Gaillarde, voici quelques photos, ce n’est qu’une étape, la visite de la ville est assez rapide. 







Puis c’est le tour de Collonges-la-Rouge (19500 ), (Corrèze, Limousin) un charmant petit village de 415 habitants qui mérite vraiment le détour, d’autant qu’ à ce moment de l’année, en juin, on a droit au temps estival, sans les touristes de juillet/ août. Vous pouvez faire une visite virtuelle via Google Street view ( nombreuses vidéos sur Youtube et une en anglais sur Dailymotion).

Église Saint-Sauveur


Église Saint-Sauveur

Castel de Vassinhac

Maurice Biraud a vécu ici

Maisons en grès rouge


grès rouge de Collonges


grès rouge de Collonges




Détour par Curemonte, non prévu, mais la proximité fait que nous l’ajoutons au périple.
Turenne au coucher de soleil mérite aussi le détour.
A l’aube, il y aura Rocamadour, malheureusement, la batterie de l’appareil photo est vide. A suivre...

vendredi 3 juin 2011

En forêt de Nemours, mai 2011.

Note: ce billet est le premier à être archivé par la "Machine à remonter le web" qui fait une copie d'une page web pour la sauvegarder. C'est la mémoire de l'Internet...C'est ici.
Voici deux ans que la forêt “troglodyte”  n'est pas apparue sur ce blog. Précédent billet., le 25 mai 2009.
En bleu le circuit d'origine.En rouge supprimé.En jaune ajoutéNemours vue panoramique des rochers Gréau
Nous arrivons aux limites sud-est du massif de Fontainebleau avec cette forêt communale. Nemours a longtemps eu plus d'importance que Fontainebleau dans l'histoire. Ancienne capitale du Gâtinais, fortifiée au 12è siècle, elle est à son apogée au moment où le canal du Loing est réalisé, entre 1720 et 1724. Sous-préfecture en 1800, elle est ensuite supplantée par la ville impériale.
Balzac y situe Ursule Mirouët:: Qui connaît Nemours sait que la nature y est aussi belle que l’art, dont la mission est de la spiritualiser : là, le paysage a des idées et fait penser. (au début du roman).
Rochers de Nemours 14-05-2011
La sortie du samedi après midi 14 mai était assurée par Michel .
Rendez-vous au
Musée départemental de la Préhistoire d'Ile-de-France : construit en 1980 par Roland Simounet, disciple de Le Corbusier, inauguré en janvier 1981. Il vaut largement le détour, paraît-il.
Départ dans le Bois du Crot au Loup pour un tour en forêt de Nemours satellite de celle de Fontainebleau .
Comme sa grande sœur elle est constituée de magnifiques rochers de grès feuilletés particulièrement intéressants. Elle est très escarpée et, d'un point de vue géologique, elle fait partie du massif de Fontainebleau. On y trouve de grands pins sylvestres et maritimes mêlés de quelques chênes, de bouleaux et clairsemés de châtaigniers.

Chemin du Crot au Loupdépart forêt de Nemours - Copie

Beaucoup de cartes postales anciennes ont immortalisé ces roches aux formes impressionnantes, mais le rédacteur ne s'est pas amusé à comparer. Les randonneurs ont-ils distingué cette Tête de chien au début de leur parcours ?
Nemours roches feuilletées2Nemours_Tête de chien
Victor Hugo en 1844 :
 Nemours n'est pas dans la montagne, mais il y a des collines et des ravins. Nemours n'est pas dans la plaine, mais les lignes y sont tranquilles et l'horizon est calme. Nemours n'est pas dans la forêt, mais il y a des arbres. Nemours n'est pas au bord de la mer, ni au bord d'un lac, mais il y a de l'eau. Il faut être, à Nemours, jeune et amoureux et courir avec la joie des anges dans le cœur... 
art ou vandalisme main jaune
Art où vandalisme ?Pouce levé   Pouce baissé  ?
Sentier du Pain de sucrepoint de vue sur Bagneau
Table d'orientationTouring club de Francedalle de la table d'orientation
- Vers "LE" point de vue et son ancienne table d'orientation ( il ne reste que le pied).
Heureusement qu'il existe des photos anciennes qui donnent une idée de la table d'orientation.

grotte des Troglodytesrefuge de Chaintréauville
Grotte des Troglodytes et les alentours. Plus d’infos sur le billet d’il y a deux ans. Précision: la carte postale ancienne ne correspond pas forcément au même endroit, mais peut-être que si… La toponymie a changé.
Nemours Pierre le Saultdébris et rognures de grèsMichel au-dessus de la platière
Ha ! la belle sablière !
Les randonneurs sont donc arrivés à la grande sablière à mi-distance de Nemours et de Poligny, toujours sur cette butte dominant la vallée du Loing. En s’élançant sur cette mer de sable, difficile d'imaginer l'ensemble imposant qui a servi à l'exploitation du grès pendant presque quarante ans...
transporteur aérienTransporteur aérien dans la vallée
…difficile d’imaginer les wagonnets chargés de matières minérales tirés par de courageux chevaux, le bruit des roues sur les voies Decauville, mêlé à celui du marteau-piqueur, des grès versés dans les trémies (définition: sorte de réservoir qui se place au-dessus d’un moyen de transport dans lequel on déverse ce produit pour le diriger vers ce moyen de transport), dans les wagons….depuis, la forêt a retrouvé le calme propice à la méditation puisque un monastère s’est installé en bordure de la forêt.
Comme on peut le voir sur les photos d'époque, cette mer de sable avait une toute autre physionomie en 1910.
Son histoire: la carrière de Pierre-le-Sault est ouverte en 1908 par un dénommé Maquart et elle exploitée à ciel ouvert, en forme de semi-cuvette, son grès était de bonne qualité (contrairement à son sable).
En 1910, on installe un transporteur aérien, ancêtre de nos téléphériques pour acheminer le sable jusqu'au canal de Bagneaux. Il n'y avait pas de moteur, l'ensemble étant actionné par gravité, les beines pleines faisant remonter les bennes vides. Anecdote: en cas de vitesse excessive, le câble tracteur pouvait être freiné par un système original: une roue à aube entraînée par la vitesse baignait dans une cuve d'eau et plus on voulait freiner la roue, plus on mettait d'eau.

Shéma carrière Pierre le SaultShéma exploitation de la carrière

Toutes ces informations sont tirées de l’ouvrage de Jean Chaintreau, aux éditions Amatéis,

Fontainebleau-Nemours  des chemins de fer de Sablières au Tacot des lacs, voici un extrait:


" Des bretelles permettaient de faire communiquer les voies des différents étages de l'exploitation et d'accéder également au niveau supérieur, sorte de vaste plateau contre lequel étaient adossées les trémies/ Là était conduit le grès en volumineux amas, directement détachés du front de taille au marteau-piqueur ( un réseau de tuyauteries pour l'air comprimé parcourait toute la carrière). Les wagonnets étaient hissés sur un quai de déchargement puis basculés d'un coté ou de l'autre. Les carriers taillaient les meilleurs morceaux et le reste était envoyé au broyeur. A proximité était un bâtiment, aujourd'hui en ruine, qui abritait le compresseur d'air et une forge.
Cinq chevaux travaillaient à la carrière. Ils disposaient d'une écurie de jour et, le soir, ils descendaient à l'écurie de nuit, au bord de la RN 7.
Vers 1948, on creusa encore plus profondément la carrière et les chevaux n'eurent plus la force de remonter certains wagonnets. On fit alors l'acquisition d'un petit locotracteur Deutz, à bielles, actuellement préservé par le Tacot des lacs.

Arrivée du transporteur aérien
Fin de la carrière: elle fut reprise par la Régie Renault (sable pour les moules de moteur) au début des années 50. Le transporteur aérien fut démonté, ainsi que les voies Decauville, l'exploitation se faisant par camion. Des installations modernes furent implantées avec une station de lavage du sable mais l'affaire était peu rentable car le sable n'est pas de bonne qualité. La carrière fut reprise quelque temps par l'entreprise Douanne pour l'exploitation du grès uniquement. Elle est actuellement rattachée au domaine du monastère de Bethléem.

De Jean Chaintreau

Platière en forêt de NemoursUne moniale du  monastère de Bethléem

Et d’ailleurs, la capuche d’une moniale émerge des bois. En ce lieu reculé du massif, l’ordre de la Famille monastique de Bethléem semble avoir trouvé le calme pour expérimenter la vie au désert. Beau site internet: http://www.bethleem.org/ On précise: des conditions de vie très précaires…malgré tout, sous la capuche, un grand sourire.
En résumé: un lieu remarqué et remarquable de la  Préhistoire, des rochers aux formes antédiluviennes, l’activité industrielle du siècle dernier qui a fourni les matériaux de construction à nos grandes villes, de beaux points de vue, une mystérieuse silhouette blanche, le tout sur un parcours sportif, pas mal pour une après-midi !